Dramaturge

Né en 1964 à Strasbourg. Comédien, il a récemment interprété en 2012 les solos: Le Naufragé de Thomas Bernhard, et Dans La Pampa d’après Juan Luis Borgès, spectacles mis en scène par Joël Jouanneau.

En 2013, avec le collectif L’art au quotidien, il porte la parole du paysagiste et philosophe Gilles Clément dans la création du Belvédère.

En 2015, il est la voix du documentaire J’ai pas voté de Moise Courilleau et Morgan Zahnd et il est l’invité du Mémorial de la Shoah pour lire Imre Kertesz.

Après des études supérieures de musique, il a fait ses débuts au théâtre à Chaillot en 1983. De 1984 à 1994, Armel Veilhan joue dans la troupe du metteur en scène Françoise Merle, avant de créer sa propre compagnie en 1998. Avec Théâtre A, il met en place un laboratoire de recherche théâtrale à partir duquel, après plusieurs chantiers de création, il conçoit et met en scène le triptyque Espoir et décadence, composé de Une répétition de Michel del Castillo (création du texte 2002), Une scène jouée dans la mémoire d’après Charlotte Delbo (création du texte – 2006) et Brouillages, qu’il écrit lui-même (2008). En 2009, avec Marie Fortuit il fonde aux Lilas, La Maille, un lieu de fabrique théâtrale où il met en scène Les bonnes de Jean Genêt (2011-2014) et Si bleue, si bleue, la mer, donné récemment à l’Échangeur (2015-2017). En 2016, en résidence aux Lilas avec Théâtre A, il présente un premier travail en répétition du Navire night de Marguerite Duras.

Il est auteur de plusieurs livres et a collaboré avec la Cie Retour d’Ulysse pour (T)erre en 2013 et récemment pour Notre classe et Cabaret dans le ghetto.